Je crois bien que j'ai fais la paix avec Dieu…

Depuis aussi loin que je me souvienne, je n'ai pas entretenu de relations sereines avec Dieu, au point que j'avais décidé, dans mon jeune âge, de devenir athée.


Perturbée Profondément perturbée et horrifiée par la perversité, la sauvagerie, et l'irresponsabilité humaine, déconcertée par l'inconscience, la fourberie, et la méchanceté de personnes fréquentant l'église, je me résignais très tôt à rompre définitivement et catégoriquement avec la chrétienté et des chrétiens. Je n'en voulais pas à Dieu car je préférais croire qu'il n'existait pas plutôt que d'imaginer possible qu'il laissât faire tout cela.

Dès lors, je cultivais avec détermination cette attitude d'enfermement, me définissant par opposition aux croyants, à ceux qui priaient tout en répandant impunément leur obscurité.
Cependant, je fus obligé d'admettre que je ressentais en mon cœur une connexion à ce que je nommerai un espace sacré.
Comme si tout était déjà en moi, quelque part, comme si un élan intérieur me parlait de quelque-chose…, me promettant confiance et espoir.
Je décidais alors de croire en « l'âme des gens ».
A cette étape de ma jeune spiritualité, je m'intéressai au bouddhisme. Je ressentais des vérités dans cette approche, les principe de la réincarnation et du Karma faisaient échos en moi. Puis, chemin faisant, je découvrais le taoïsme.

J'eu la chance d'approcher cette philosophie physiquement, par la pratique du Tai Chi Chuan, et spirituellement par l'étude d'ouvrages ainsi que des conversations suivies avec mon professeur de tai Chi.
J'étais enfin désaltérée ! Enfin ma soif de compréhensions pouvait s'étancher !
Heureusement, une part de moi était sage déjà car je n'étais pas pressée, je comprenais qu'il me faudrait du temps pour que s'affine mon intelligence, qu'il fallait tout d'abord édifier un axe ancré et relié sur lequel bourgeonneraient les ramures, sains et justes, de mon être spirituel.
Ainsi je me reconnectais avec la Nature qui n'hésitât pas à m'allaiter, à me materner autant que j'en avais besoin !
Je me connectais au Ciel, aux étoiles, à l'univers que je reconnaissais comme mon Père céleste et qui me guidait vers la pureté, vers l'harmonie.
Progressivement, mentalement et physiquement, je m'approchais du Chi, de l'Unité, de la Voie, c'est-à-dire du Tao.
J'étais profondément en paix avec cette construction, avec cette philosophie de l'existence.

C'est alors que je rencontrai l'éclairage tout spécial de Maître Aïvanhov.

D'abord un livre, puis une conférence, puis deux autres livres, puis dix…
Accompagné par cet initié plein d'humour et d'amour (qui n'hésite pas à critiquer résolument les mauvaises croyances des religions et religieux), mon cœur comprenait et acceptait les ponts qui s'installaient entre le Tao et Dieu.
Tout doucement, je guérissais de mes profondes blessures et j'osais prononcer « Dieu ».

Ange


Ma spiritualité prit un nouvel essor, je voyais plus loin encore et osais poser des objectifs inespérés d'harmonie intérieure et de paix profonde, immuable et sublime.

Enfin, je comprends mon chemin de vie, enfin je remercie ceux qui m'ont fait avancer en ne me laissant pas le choix, enfin je comprends que le bien et le mal sont des outils utiles et nécessaires à l'humanité pour évoluer, enfin j'éprouve une grâce infinie envers l'intelligence cosmique qui m'accompagne vers l'accomplissement.

Je suis sur la Voie du Tao, merci Dieu, je sais aujourd'hui que tu ne m'as jamais quittée. Aujourd'hui, je n'ai qu'un seul désir, retourner dans l'Unité cosmique d'où je proviens et qui me dépasse, totalement purifiée, anoblie par la lumière.
Qui a la même vision du monde à 20 ans qu'à 50, a perdu 30 ans de sa vie.
- Citation de Mohamed Ali
Plume Je souhaite que l'humanité entière trouve en son coeur son espace sacré et qu'elle en fasse quelque-chose…